Arts et Cultures visuelles

 

L’axe de recherche « Arts et Cultures visuelles » fédère au sein du LARCA les recherches touchant aux arts et cultures visuelles de l’aire anglophone, sans exclusivité de média ou d’aire culturelle. Articulant une réflexion historique et esthétique sur les formes de la culture visuelle, ces recherches portent sur l’image en mouvement comme sur l’image fixe : peinture, photographie, film, vidéo, télévision, sculpture, nouveaux médias…

Les activités de l’axe concernent l’art et la culture visuelle sous l’angle de la création, de la diffusion, de la circulation et de la réception, ainsi que l’étude des institutions (musées, galeries, festivals, fondations…). Les travaux des membres de l’axe permettent de fertiles interfaces avec les autres axes du LARCA et s’élaborent au sein de discussions de groupe dans le cadre du séminaire d’axe.

  • Le séminaire de l’axe « Arts et Cultures Visuelles » a lieu le lundi de 17h00 à 19h, salle 830, Olympe de Gouges, et par Zoom pour ceux qui ne peuvent nous rejoindre.

Responsables de l’axe :

Catherine Bernard et Eliane de Larminat

Séminaire lié : 

Séminaire d’axe : Arts et culture visuelle

Les membres de l’axe :

Catherine Bernard est spécialiste de fiction britannique contemporaine, d’art moderne et contemporain, ainsi que de l’histoire de l’esthétique de la modernité. Elle co-coordonne l’axe de recherche « Arts et cultures visuelles » avec Éliane de Larminat au sein du LARCA. Parmi ses publications récentes, on mentionnera Matière à réflexion. Du corps politique dans les arts visuels et la littérature britannique contemporains (Presses Universitaires Paris Sorbonne, 2018) et le numéro de la revue InMedia“Ubiquitous Visuality: Towards a Pragmatics of Visual Experience,” InMedia. The French Journal of Media Studies, 8.1, co-dirigé en collaboration avec Clémence Folléa, 2020. https://journals.openedition.org/inmedia/
 
 

Martine Beugnet est spécialiste de cinéma et d’art vidéo, et s’intéresse plus largement aux formes, à l’esthétique et aux pratiques de l’image à l’ère du numérique (miniaturisation, flou, gestes, immersion, réalité virtuelle, surveillance). Parmi les ouvrages récemment publiés: Le cinéma et ses doubles en 2021, L’attrait du flou en 2018 et co-dirigé l’ouvrage Indefinite Visions : Cinema and the attractions of uncertainty paru en 2017. Elle co-dirige avec Kriss Ravetto, la collection « Film and Intermediality », et avec Baptiste Bohet, la collection « Usages Des Patrimoines Numérisés ». Elle co-pilote le projet Re-Scale, an collaboration avec King’s College London. Elle est membre du comité éditorial du journal NECSUS. Elle est également membre du comité de pilotage du réseau UDPN, au sein duquel elle a dirigé, avec Emmanuelle André, le programme Technological Uncanny.
En savoir plus.

  • Carole Cambray, MCF

Carole Cambray est spécialiste de la littérature britannique du XIXème siècle, du livre illustré, et des rapports texte/image.

 

Géraldine Chouard est spécialiste de littérature américaine (XX-XXIème siècles), d’art et de culture visuelle aux Etats-Unis, de photographie et de quilt studies. Elle vient de publier un article intitulée « Le patchwork, cadastre textile des Etats-Unis: l’Amérique au fil de ses map quilts », Etudes caribéennes, et a récemment dirigé une exposition intitulée « L’Amérique comme patchwork. Les Etats-Unis au fil de leurs quilts », qui s’est tenue dans la Mairie du Vème arrondissement.

 

Eliane de Larminat specializes in the history of photography in the US and more precisely its interactions with housing, institutional and urban practices. Her dissertation, defended in 2019, was about the role played by photographic images in the history of public housing in Chicago (1937-2000). She has also published an essay on photographs of houses in the US documentary tradition, entitled Houses & Homes. Photographier la maison aux États-Unis, 1930-1990 (2020).

 

 

 

Emmanuelle Delanoë-Brun est spécialiste d’études visuelles (cinéma, séries télévisées), de représentations de genre, de culture populaire et de littérature américaine au 20ème et 21 siècle. Elle a coédité l’ouvrage Qu’est-ce que l’intersectionnalité ? Dominations plurielles : sexe, classe et race, avec Myriam Boussahba et Sandeep Bakshi (Petite bibliothèque Payot, 2021). Elle intervient et publie régulièrement sur les séries télévisées comme productions idéologiques, en particulier les séries de genre (policier, horreur).

 

Paul Edwards est spécialiste d’études visuelles, d’histoire de la photographie, et de littérature anglaise et française, en particulier Alfred Jarry et de son époque. Il prépare actuellement une anthologie critique de contes et de poèmes sur la photographie pour les PUF, ainsi que plusieurs traductions littéraires. Il est éditeur de l’ouvrage collectif The Photobook World : Artsits’ Books and Forgeotten Social Objects (Manchester UP 2023) et co-éditeur de l’ouvrage Disorder : Histoire sociale des mouvements punk/post-punk (Seteun/Presses du Réel 2019).

 

Véronique Elefteriou-Perrin est spécialiste de l’histoire du cinéma américain, de l’usage de l’image dans des contextes de guerre et de la représentation des communautés juives dans la culture visuelle américaine. Elle travaille actuellement sur le monde du film dans le contexte de la Grande Guerre et de l’après-guerre aux Etats-Unis.

 

Clémence Follea est MCF en littérature et cultures visuelles, dans l’UFR Etudes Anglophones de Université Paris Cité. Elle a soutenu en 2016 une thèse sur les adaptations des romans de Charles Dickens, et a également publié plusieurs articles sur ce sujet. Elle travaille désormais non seulement sur les persistances contemporaines de la littérature victorienne, mais aussi sur les jeux vidéo. Sa recherche récente, qui s’incarne notamment dans des essais vidéo, examine les façons dont les jeux vidéo sont susceptibles d’ouvrir des possibles narratives, esthétiques, épistémologiques et politiques. Elle continue par ailleurs à travailler sur la littérature, notamment au prisme des cultures populaires et de l’adaptation.

 

Lily Hibberd est artiste, écrivaine et chercheuse, spécialisée dans l’art numérique et les médias d’immersion, et bien d’autres formes. En tant qu’artiste, sa pratique collaborative implique un engagement profond avec des communautés marginalisées, ainsi que des historiens, scientifiques et astronomes, dans un objectif de réassemblage de la mémoire marginalisée. Depuis 2012, elle a travaillé avec des femmes anciennement détenues dans une maison de « protection » pour jeunes filles à Sydney, la Parramatta Girls Home. En 2017, elles ont réalisé un film immersif à 360 degrés en 3D intitulée « Parragirls Past, Present » leur permettant de témoigner elles-mêmes de leur histoire oubliée et traumatisante. La recherche de Lily Hibberd au sein du LARCA s’intéresse aux nouvelles formes des arts contemporains et médias immersifs et leurs impacts sur la représentation des expériences sociales.

 

Ariane Hudelet est spécialiste de cinéma, de séries télévisées, d’arts visuels et d’intermédialité. Sa recherche explore les choix esthétiques des séries télévisées en lien avec les mutations des modes de production et de réception, ainsi que des technologies de l’image ; elle travaille actuellement sur l’impact de la pandémie de Covid 19 sur la forme, la production et la réception des séries télévisées. Elle développe aussi la recherche-création par la réalisation d’essais vidéo.

 

Les recherches de Catherine Marcangeli portent sur l’art britannique et américain 1950-2000: la citation et l’appropriation en peinture, la performance, les happenings, la notion d’art total (art/ poésie/musique). Egalement commissaire, elle a récemment organisé les expositions First Happenings à l’ICA de Londres et City Poems & City Music à la Whitechapel, et en a dirigé les catalogues. Elle travaille sur la poésie des années 1960, a édité Adrian Henri, Selected and Unpublished (LUP) et conçu l’exposition The Mersey Sound à la National Poetry Library de Londres. En tant que traductrice: elle vient de publier une traduction vers l’anglais, Luc Ferrari, Complete Works; son adaptation française de la pièce Educating Rita (Willy Russell) sera bientôt montée à Bruxelles.

 

  • Mark Meigs, PR

Mark Meigs est spécialiste d’histoire et civilisation  américaine. Sa recherche porte sur les changements qui ont affecté la société et les institutions culturelles entre la Guerre Civile et la Seconde Guerre Mondiale. Il a écrit une cartographie historique des musées de Philadelphie montrant comment ces institutions sont le reflet des réalités politiques et sociales de la ville. Il co-dirige la revue en ligne Arts of War and Peace.

 

Frédéric Ogée est spécialiste de littérature et d’histoire de l’art britanniques. Commissaire de l’exposition sur le peintre anglais William Hogarth au Musée du Louvre en 2006, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Les paysages absolus (Hazan, 2010) sur J.M.W.Turner. Il écrit actuellement une monographie sur le portraitiste Thomas Lawrence (1769-1830), et prépare une anthologie d’écrits d’artistes, Truth and British Art, 1700-1945.

 

Chiara Salari est spécialiste d’études visuelles, d’histoire de la photographie et du cinéma. Elle a soutenu une thèse sur le paysage dans la culture visuelle contemporaine, dans une perspective interculturelle entre Etats-Unis, Italie et France. Parmi les publications récentes “Postcards from Google Earth. Remediated Maps and Artistic Appropriations between Personal Collections and the Global Archive” (InMedia, 8.1 | 2020); “Photographic Representations of Industrial Sites and Their Conversion into Recreational Landscapes Along the Industrial Heritage Trail” (KWIblog, 25.10.2021); “The “Althea Hurst scrapbook”. Discovering the Photographic Memories of Four Afro-American Teachers’ European Tour in 1938” (Miranda, 25 | 2022). Sa recherche actuelle porte sur la représentation visuelle et l’esthétique environnementale des paysages post-industriels.

 

  • Barbara Turquier, chercheuse associée

Barbara Turquier a consacré une thèse de doctorat aux relations entre la ville et le cinéma d’avant-garde, en étudiant le cinéma expérimental à New York des années 1950 à 1970. Elle est l’auteure de plusieurs articles, portant notamment sur les œuvres de Robert Breer, Rudy Burckhardt, Jonas Mekas ou Andy Warhol. Elle est actuellement responsable de recherche à la Fémis.

 

Yonit Aronowicz travaille avec Catherine Bernard (après avoir travaillé avec François Brunet), dans le cadre d’un contrat doctoral de l’ED 131, sur la place et l’esthétique de l’archive dans l’esthétique photographique contemporaine. Elle a, en 2019, été récipiendaire de la bourse de la Terra Foundation for American Art pour la promotion de la recherche sur l’art américain.

 

 

Anna Audo travaille actuellement sur sa thèse intitulée « Fashion and collective becomings in british and american fashion curation », sous la direction de Catherine Bernard.

 

 

 

Marie-Pierre Burquier travaille actuellement sur sa thèse intitulée « Thérapeutique de l’image classique hollywoodienne : le corps démonté du found footage contemporain », sous la direction de Martine Beugnet.

 

 

Depuis 2020, dans le cadre d’un contrat doctoral à l’ENS Paris-Saclay, Diane Coppens prépare une thèse intitulée « La représentation de l’idée de progrès dans la peinture romantique britannique, 1769-1851, » sous la direction de Frédéric Ogée.

 

Jeanne Ferrier travaille actuellement sur sa thèse intitulée « Une esthétique de l’angoisse individuelle et collective : Représentations de la banlieue résidentielle américaine dans le cinéma d’horreur », sous la direction de Martine Beugnet.

 

James Guttridge travaille actuellement sur sa thèse intitulée ‘Ex Uno Plures: Audience Fragmentation and Political Polarisation in The West Wing, The Shield, and The Good Fight’ sous la

direction d’Ariane Hudelet et François Vergniolle de Chantal.

 

 

C.E. Harris travaille actuellement sur sa thèse intitulée « Spatiality and Mise-en-scène in Dematerialized Digital Cinema » dans le cadre du doctorat Cinéma, Études visuelles et sous la direction de Martine Beugnet (LARCA) et Emmanuelle André (CERILAC). Harris s’intéresse à la théorie et la philosophie filmiques, à l’archéologie des médias, à l’esthétique et la matérialité du numérique, et aux rapports entre les sciences et les arts à l’ère du numérique.

 

 

 

Laura Ouillon débutera à la rentrée 2019, dans le cadre d’un contrat doctoral de l’ENS Lyon, une thèse  intitulée « Imaginaires de l’arbre dans l’art contemporain britannique (1980 à nos jours) : figures esthétiques et expériences mémorielles », sous la direction de Catherine Bernard.

 

 

 

 

 

 

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