Séminaire Frontières du Littéraire. Hélène Cottet (U. de Lille) : « Baldwin Disconsolate »

Publié le 7 juin 2024

07 juin 2024 - 15 h 00 min - 17 h 00 min


La séance du séminaire Frontières du Littéraire (U. Paris Cité / LARCA-CNRS UMR 8225) se tiendra vendredi 7 juin, de 15h à 17h, en salle 829 du bâtiment Olympe de Gouges, et par Zoom, grâce au lien ci-dessous. Nous aurons le plaisir d’accueillir Hélène Cottet (U. de Lille) pour une communication intitulée « Baldwin Disconsolate », ainsi que Ronnel Berry (Austin Peay State University)qui sera son discutant. 

 
https://u-paris.zoom.us/j/86436931785?pwd=a2NcjFFcpFdSCWk7U7yHvyt0xbsbOj.1
ID de réunion: 864 3693 1785
Code secret: 299779

Hélène Cottet est maîtresse de conférences en littérature des Etats-Unis à l’Université de Lille. Elle a travaillé sur l’écriture de l’histoire littéraire des États-Unis et le phénomène de canonisation. Elle s’intéresse aux rapports entre politique et littérature et aux phénomènes de réception, et coordonne avec Hélène Lecossois et Hélène Quanquin (Université de Lille) un groupe de recherche sur “Le domestique comme lieu du politique.” Son projet actuel porte sur l’écrivain James Baldwin. 

« Baldwin Disconsolate » : This talk dwells on the experience of loss and mourning in James Baldwin’s work, reading the essay No Name in the Street (1972) as a narration of its author’s failed attempts to pass on the legacies of Martin Luther King and Malcolm X. Here Baldwin redefines his role as witness and his backward glance and recurring melancholy effect a closing down of the urgency and possibility revealed in The Fire Next Time (1963). While it examines articulations of grief and grievance or ways in which the politics of « sad » affects are studied in African American literature, this reading is especially concerned with connections inside Baldwin’s work, placing No Name side by side with other Baldwin texts, especially his last novel Just Above My Head (1979).