Des actions ont été lancées dans le Wisconsin, le Michigan et en Pennsylvanie par le camp républicain pour contester les résultats. Donald Trump a évoqué sa volonté de saisir la Cour suprême.
La présidentielle américaine de 2020 se soldera-t-elle devant la justice, comme cela avait été le cas en 2000 lors du scrutin opposant le républicain George W. Bush au démocrate Al Gore? Dans la nuit de mardi à mercredi, le président sortant Donald Trump, qui accusait alors un court retard sur son rival démocrate Joe Biden, avait dénoncé des fraudes lors de l’élection présidentielle, sans étayer son propos, et brandi la menace d’une saisine de la Cour suprême, tout en restant évasif sur les motifs:
“Nous allons aller à la Cour suprême. Nous voulons que tous les votes s’arrêtent. Nous ne voulons pas qu’ils trouvent des bulletins à 4 heures du matin et qu’ils les ajoutent à la liste. On va gagner et en ce qui me concerne, on a déjà gagné”, a déclaré le président sortant, revendiquant une victoire prématurée qui ne s’est pas confirmée dans les urnes.
Depuis cette prise de parole à la Maison-Blanche, l’écart s’est creusé en faveur de Joe Biden, qui, à l’heure où nous écrivions ces lignes, compte 253 grands électeurs de son côté, contre 213 pour Donald Trump, selon les projections de CNN. 270 sont nécessaires pour prétendre à la victoire.
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Par François Vergniolle de Chantal, politiste et professeur de civilisation américaine à l’Université de Paris (LARCA – UMR 8225).