L’Amerique des images
Histoire et culture visuelle des Etats-Unis
Publication | Critiques
Résumé
Un panorama sans équivalent de la culture des images aux Etats-Unis depuis l’Indépendance jusqu’à nos jours. Comment produit-on, diffuse-t-on, recycle-t-on et perçoit-on les images au pays de la « civilisation des images » : une enquête qui associe l’approche synthétique des conditions de cette production visuelle et l’étude minutieuse des documents sur un peu plus de deux siècles.
Du visage de Marilyn Monroe aux photographies en boucle de l’attentat du 11 septembre, du masque de Batman à la silhouette de Michaël Jackson, le monde entier baigne dans les images en provenance des Etats-Unis. Il n’en a pas toujours été ainsi. Le présent ouvrage, sorte d’encyclopédie ouverte et de synthèse sur l’état des connaissances sur la culture visuelle des Etats-Unis, rappelle la relative pénurie d’images propre à l’Amérique d’avant 1830. Et l’essor des images dans l’Amérique du XIXe siècle peut se lire comme une grande entreprise d’émancipation, vis-à-vis des modèles européens, liée au décollage économique et politique Dans l’émergence d’une « civilisation de l’image » il n’en demeure pas moins que les États-Unis ont acquis une puissance inégalée. C’est ce phénomène qu’analyse cet ouvrage dans lequel apparaît bien l’impossibilité de dissocier l’expansion des images (notamment vers 1900, avec le cinéma, la photographie populaire et l’impression photomécanique) de l’expansion économique et politique globale de la nation, prélude à sa position de dominance iconique au XXe siècle. Les apports de cette étude se situent également au niveau de la micro-histoire. Il s’agit alors d’une histoire des représentations, ou des figurations, de ces enjeux — particulièrement la construction sans cesse recommencée de l’identité nationale. Depuis l’Indépendance, au moins, les images et les formes visuelles ont puissamment contribué à l’édification du consensus national américain. L’une des convictions qui animent ce livre est que le développement singulier des images aux États-Unis, quoique lié à une mutation globale des sociétés industrielles, est marqué par une immersion plus forte des représentations dans l’économie et la société. Le récit est divisé en six parties obéissant à un découpage chronologique de la fin de la période coloniale à nos jours. Il associe les problématiques historiques générales à l’évolution des images et du paysage visuel américain, mêlant exposé synthétique et micro-analyse d’un ou plusieurs documents dans chaque chapitre. Chemin faisant, on saisit que l’affinité entre Amérique et image n’est ni naturelle ni banale ; encore moins l’effet d’un mythe ou d’une essence, mais qu’elle est le produit d’une histoire et d’une culture, et surtout d’une grande pluralité.
Critiques
- “This important volume from an authoritative international team of authors sheds significant new light on the comparative development of post-war Conservatism in the western world.”
– Stuart Ball, Professor Emeritus, University of Leicester, UK - “The rich essays collected in this illuminating volume show that the rise of right-wing politics in the United Kingdom, the United States, and France since the 1970s was a remarkably transnational phenomenon. As they attacked social democracy and cultural pluralism, right-wing movements borrowed ideas, visions, vocabularies, and tactics from each other, adapting them to their own national idioms and using advances in one country to win advances elsewhere. Anyone interested in confronting the problems that have proliferated in the wake the right’s reconfiguration of politics – surging inequality, belligerent ethno-nationalism, worker disempowerment and insecurity, and lost faith in the capacity for democratic self-government – has much to learn about the origins of these problems from this important book.”
– Joseph A. McCartin, Georgetown University, USA, author of Collision Course