La Sérialité à l’écran

Comprendre les séries anglophones

Anne Crémieux
Editeur : Presses universitaires François Rabelais
Parution : 2020-02-27 10:37:56
Nombre de pages : 300

Publication | Table des matières | Critiques

Résumé

Cinéma et télévision, que l’on opposa longtemps par leur mode de production et de réception, leur public ou même leur portée artistique, sont fortement liés par leur exploitation de la sérialité. Si la télévision est devenue la reine des séries, les récits audiovisuels sériels sont d’abord apparus dans les premières décennies du cinéma pour fidéliser un public, dans la droite ligne de ce que la littérature avait initié au XIXe siècle. Avec l’essor de la télévision dans les années 1950, les séries télévisées exploitent certaines stratégies des séries cinématographiques, tout en en créant de nouvelles.

Aujourd’hui, les grandes franchises hollywoodiennes, comme les séries télévisées anglophones, dominent les marchés et les imaginaires du monde entier.
Alors que l’essor du phénomène sériel, aussi bien qualitatif que quantitatif, semble inexorable, quelles implications esthétiques, culturelles, industrielles et économiques sont à l’œuvre ? Quels sont les liens entre le récit audiovisuel et la sérialité au sens large ? Quelle est la spécificité de la sérialité dans les arts narratifs audiovisuels ?

À travers l’histoire du cinéma et de la télévision, et de leur évolution inter-médiatique avec l’arrivée d’internet notamment, et au fil d’analyses approfondies d’œuvres comme The Hunger Games, Hannibal, Scream ou encore Crazy Ex Girlfriend, cet ouvrage éclaire les mécanismes et les contraintes de la sérialité audiovisuelle du monde anglophone.

Table des matières

  • Remerciements
  • Introduction
  • Partie 1 – La sérialité, hier et aujourd’hui
    Formes de la sérialité dans la production américaine des années 1910 – Véronique Elefteriou
    Les Frankenstein du studio Hammer entre tradition et innovation, suite et série – Gilles Menegaldo
    Quand les franchises envahissent les médias. Sérialité et transmédia à Hollywood– Hélène Laurichesse
  • Partie 2 – Stratégies narratives
    Dollhouse. Sérialité, genres et narration – Claire Cornillon
    Michael Moore et la sérialité documentaire – David Lipson
    Hannibal. Du silence cinématographique aux délices sériels – Hélène Machinal
  • Partie 3 – Corps d’acteurs et passage du temps
    Crises d’adolescence ? Teenagers et séries au long cours – Adrienne Boutang
    L’hypermasculinité à l’épreuve de la sérialité – Jules Sandeau
    Sérialité au cinéma. Le cas Wolverine – Yann Roblou
  • Partie 4 – Le genre à l’épreuve de la forme sérielle
    Lilyhammer ou le mafieux new-yorkais en Norvège – Aymeric Pantet
    Crazy Ex-Girlfriend et la subversion de la comédie musicale – Fanny Beuré
    Le slasher à la découpe. Scream et ses adaptations, suites, reboots – Martial Martin
  • Bibliographie

Critiques

  • “This important volume from an authoritative international team of authors sheds significant new light on the comparative development of post-war Conservatism in the western world.”
    – Stuart Ball, Professor Emeritus, University of Leicester, UK
  • “The rich essays collected in this illuminating volume show that the rise of right-wing politics in the United Kingdom, the United States, and France since the 1970s was a remarkably transnational phenomenon. As they attacked social democracy and cultural pluralism, right-wing movements borrowed ideas, visions, vocabularies, and tactics from each other, adapting them to their own national idioms and using advances in one country to win advances elsewhere. Anyone interested in confronting the problems that have proliferated in the wake the right’s reconfiguration of politics – surging inequality, belligerent ethno-nationalism, worker disempowerment and insecurity, and lost faith in the capacity for democratic self-government – has much to learn about the origins of these problems from this important book.”
    – Joseph A. McCartin, Georgetown University, USA, author of Collision Course