Je hais les photographes !
Textes clés d'une polémique de l'image, 1850-1916
Publication | Critiques
Résumé
Tout le monde connaît l’anathème que Baudelaire a jeté sur l’invention de Daguerre. Mais il y avait aussi Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, Catulle Mendès, Octave Mirbeau, Jules Verne, Émile Zola, etc. Décriée, vilipendée, la photographie fut véritablement haïe par les écrivains du XIXe siècle. Or, cette haine et cette méfiance ne prenaient pas toujours la forme d’un article théorique. C’est dans la fiction que s’élabore la vraie réception de la photographie. On y trouve le photographe professionnel, héros sombre et rusé, ou simple polichinelle. On y trouve le photographe amateur, sujet héroïco-comique par excellence. Ou le client, summum de la bêtise humaine et du narcissisme. Il y a le portrait photographique, doué d’animisme, qui féconde les femmes, capte l’âme des vivants et des morts, désigne le coupable, etc. Alors que désormais la photographie est au musée, il est bon de reprendre le fil de son histoire sous le prisme truculent et critique de ces auteurs d’époque.
Critiques
- “This important volume from an authoritative international team of authors sheds significant new light on the comparative development of post-war Conservatism in the western world.”
– Stuart Ball, Professor Emeritus, University of Leicester, UK - “The rich essays collected in this illuminating volume show that the rise of right-wing politics in the United Kingdom, the United States, and France since the 1970s was a remarkably transnational phenomenon. As they attacked social democracy and cultural pluralism, right-wing movements borrowed ideas, visions, vocabularies, and tactics from each other, adapting them to their own national idioms and using advances in one country to win advances elsewhere. Anyone interested in confronting the problems that have proliferated in the wake the right’s reconfiguration of politics – surging inequality, belligerent ethno-nationalism, worker disempowerment and insecurity, and lost faith in the capacity for democratic self-government – has much to learn about the origins of these problems from this important book.”
– Joseph A. McCartin, Georgetown University, USA, author of Collision Course