Le dernier manuscrit de Vladimir Nabokov

René Alladaye
Editeur : Sorbonne Université Presse
Parution : 24/04/2011
Nombre de pages : 384
Au terme d’années de controverse, L’Original de Laura, l’ultime roman de Vladimir Nabokov, a finalement été dévoilé au public, ranimant le feu de la polémique, des États-Unis à la Russie, en passant par la France. Fallait-il faire paraître ce manuscrit dont l’auteur avait demandé qu’il fût détruit ?
Après avoir retracé l’aventure de cette publication posthume, véritable chapitre de l’histoire littéraire de ce début de siècle, les auteurs de ce volume se penchent sur les 138 fiches cartonnées du manuscrit, où se dessinent les contours de la dernière intrigue romanesque et des derniers personnages imaginés par l’auteur de Lolita et d’Ada ou l’Ardeur. Non sans émotion, on y voit Nabokov jubiler de parodier, de transformer, de réinventer les grands moments de la littérature qu’il aimait, mais aussi les thématiques qui jalonnèrent son parcours d’écrivain, dans un texte qui fourmille d’allusions littéraires et picturales.
Le roman est inachevé et des zones d’ombre demeurent, mais en dépit des lacunes la magie opère toujours.
- Introduction
- Chapitre 1 – Histoire de la publication et réception critique
- « Les ossements et les silex d’un nouveau roman » : 1974-1977
- L’héritage des légataires : un manuscrit et un dilemme
- Le choix de Dmitri » : 2005-2009
- Un premier aperçu
- Réception critique
- Chapitre 2 – Un livre-objet
- Un volume atypique
- Approche génétique
- Chapitre 3 – Narration : fonctionnements et énigmes du roman
- La structure estompée
- Analyse narratologique des chapitres « achevés »
- « La logique des possibles narratifs » : ce que nous devinons de L’Original de Laura
- Chapitre 4 – Les originaux de Laura : déchiffrages intertextuels
- Reprise et continuité
- Personnages et paysages littéraires
- Un colin-maillard intertextuel : ruses et jeux de leurres
- Chapitre 5 – Contrepoints thématiques
- Variations sur le thème de la nymphette
- Poérotique
- Doubles mixtes
- La mort ou l’effacement des vivants