Anatomie d’une illusion: The House of Mirth
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Résumé
Dans le New York en pleine effervescence du début du XXe siècle, où les fortunes naissantes montent à l’assaut des bastions autrefois imprenables de l’aristocratie, Lily Bart aspire aux sommets que sa beauté semble lui promettre.
Mais les jeux de l’argent et de la séduction ont un coût pour qui oscille, dans l’éblouissement de la fête, entre instinct de conservation et intégrité morale. Véritable théâtre des vanités, The House of Mirth d’Edith Wharton entretient avec l’art dramatique des liens incestueux : très inspiré de ces « pièces bien faites » dont Eugène Scribe avait fait les beaux jours, ce roman met à l’œuvre les figures de l’illusion, transformant cette descente aux enfers en un ballet des apparences que le cinéma de Terence Davies, familier des faces sombres du divertissement, orchestre avec délicatesse, pour en laisser affleurer la brutalité.
Constitué de deux volets distincts – analyse des aspects thématique et stylistique du roman d’Edith Wharton et étude détaillée du film de Terence Davies –, cet ouvrage décrypte les codes sémiotiques de chacun des auteurs en mettant l’accent sur leur point de convergence, le travail de l’image.
Table des matières
Première partie – The House of Mirth, d’Edith Wharton, par Anne Ullmo
I. Présentation
II. Un monde en transition
III. Espaces illusionnistes
IV. Trompeuses révélations
Seconde partie – Adapter The House of Mirth, par Emmanuelle Delanoë-Brun
I. Introduction : Edith Wharton au prisme de Terence Davies
II. un pari audacieux
III. « Do New York » ? L’illusion réaliste
IV. Così Fan Lily : variation mélodramatique
V. Un cinéma de l’ultime
Conclusion : Tableaux vibrants
Bibliographie
Critiques
- “This important volume from an authoritative international team of authors sheds significant new light on the comparative development of post-war Conservatism in the western world.”
– Stuart Ball, Professor Emeritus, University of Leicester, UK - “The rich essays collected in this illuminating volume show that the rise of right-wing politics in the United Kingdom, the United States, and France since the 1970s was a remarkably transnational phenomenon. As they attacked social democracy and cultural pluralism, right-wing movements borrowed ideas, visions, vocabularies, and tactics from each other, adapting them to their own national idioms and using advances in one country to win advances elsewhere. Anyone interested in confronting the problems that have proliferated in the wake the right’s reconfiguration of politics – surging inequality, belligerent ethno-nationalism, worker disempowerment and insecurity, and lost faith in the capacity for democratic self-government – has much to learn about the origins of these problems from this important book.”
– Joseph A. McCartin, Georgetown University, USA, author of Collision Course