À chaque élection présidentielle américaine, on s’interroge sur la raison d’être du collège électoral, qui détermine qui sera envoyé à la Maison Blanche.

Comme tous les quatre ans, on n’y a pas échappé. Alors que le spectacle frénétique de l’élection présidentielle américaine accaparait écrans de télévisions et notifications de téléphone, le collège électoral s’est de nouveau retrouvé sous le feu des projecteurs. Accusé d’être antidémocratique, il a encore subi les foudres de la gauche américaine. Cette dernière n’a toujours pas digéré l’élection de 2016, lors de laquelle Donald Trump l’avait emporté à la surprise générale contre Hillary Clinton. Sur l’ensemble du pays, la candidate démocrate avait pourtant obtenu trois millions de voix de plus que son adversaire. De même, cette année, Joe Biden est arrivé largement en tête du vote populaire – il dispose d’une avance de cinq millions de bulletins – ce qui n’a pas empêché l’élection d’être particulièrement disputée. Comment comprendre cette anomalie ? C’est là qu’intervient ce diable de collège électoral. La volonté des pères fondateurs Le jour de l’élection présidentielle, les Américains…

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Par François Vergniolle de Chantal, politiste et professeur de civilisation américaine à l’Université de Paris (LARCA – UMR 8225).