Archives : Axe Genre

La création d’un axe « genre » répond aux demandes et intérêts des Enseignant-e-s Chercheur-e-s et doctorant-e-s du LARCA qui appartiennent déjà aux différents axes du LARCA : histoire du politique, frontières du littéraire, arts et culture visuelles.

Le LARCA est déjà interdisciplinaire ; le nouvel axe genre représentera une autre possibilité de développer le travail de recherche en commun entre les axes. Les études de genre ne sont pas une discipline ; elles opèrent avec le genre qui est une catégorie, outil greffé aux différentes méthodologies disciplinaires (ici au LARCA l’histoire et la science politique, la littérature et les études visuelles) tout en multipliant les objets d’études.

Il s’agit d’examiner les relations entre femmes et hommes, mais aussi entre hommes et entre femmes. Ainsi les problématiques de genre déterminent des objets d’études pris dans une dynamique interpersonnelle et collective qui enrichit la palette des objets d’étude à la fois en définissant de nouveaux objets ou en renouvelant l’approche qui en avait été faite précédemment.

Les études de genre permettent aussi d’explorer de nouvelles thématiques comme les masculinités, les sexualités et les orientations sexuelles ainsi que bien entendu « les femmes » au-delà d’une simple sexuation des thématiques.

L’axe « genre » regroupe environ 20 personnes, enseignants-chercheur-e-s et doctorant-e-s du LARCA tandis qu’une dizaine d’autres personnes du LARCA souhaitent être informées de nos activités (2017).

Responsable :

Sandeep Bakshi

Séminaire lié :

Genre

Archives du séminaire Genre : https://genrelarca.wordpress.com/

Action structurante liée :

Action structurante « Plurigenre »

Les membres de l’axe :

Sandeep Bakshi est spécialiste de littérature et théorie postcoloniales, ainsi que de théorie queer, du racisme et des discriminations. Ses recherches actuelles portent sur les champs analytiques de sexualités et genres et les études décoloniales. Au-delà des pratiques culturelles non-eurocentrées, elles visent à développer le croisement entre les littératures postcoloniale, diasporique et queer et la pensée décoloniale. Il prépare actuellement une monographie sur ces questions.

 

Catherine Bernard est spécialiste de fiction anglaise contemporaine, d’art moderne et contemporain, ainsi que de l’histoire de l’esthétique de la modernité. Elle travaille actuellement à l’édition d’un volume d’essais, New Objects of Visibility, émanant des travaux du séminaire « Imaginaires contemporains » qu’elle coordonne au sein du LARCA. Elle vient de publier Matière à réflexion. Du corps politique dans les arts visuels et la littérature britannique contemporains (2018).

 

Historienne de la Grande-Bretagne contemporaine, Clarisse Berthezène s’est spécialisée dans l’histoire socio-culturelle et intellectuelle de la politique. Ses travaux portent sur l’histoire du conservatisme dans une perspective transnationale. Ses premières recherches ont été consacrées à l’histoire des intellectuels conservateurs dans l’entre-deux-guerres et dans l’immédiat après-guerre. Depuis quelques années, elle travaille sur les mobilisations politiques des femmes et sur l’articulation entre le secteur associatif et les partis politiques. Elle est actuellement porteuse d’un projet européen COST, « Who cares in Europe ? » qui réunit des chercheurs de plus de 25 pays et qui aborde l’histoire de la protection sociale au cours d’un long XXe siècle en interrogeant l’idée d’un « modèle social européen ». Elle est également engagée dans une étude comparée des mobilisations politiques des femmes en Europe et du rôle de l’action sociale dans leur trajectoire politique.  Enfin, elle partage avec Jean-Christian Vinel et d’autres un projet de recherche comparatif sur l’histoire des classes populaires au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en France.

 

Martine Beugnet est spécialiste de cinéma et d’art vidéo, et s’intéresse plus largement aux formes, à l’esthétique et aux pratiques de l’image à l’ère du numérique (miniaturisation, gestes, immersion, réalité virtuelle, surveillance). Elle a récemment publié un ouvrage sur le flou au cinéma (L’attrait du flou) et co-dirigé l’ouvrage Indefinite Visions : Cinema and the attractions of uncertainty. Elle co-dirige avec Kriss Ravetto, la collection « Film and Intermediality », et avec Baptiste Bohet, la collection « Usages Des Patrimoines Numérisés ». Elle est membre du comité éditorial du journal NECSUS. Elle est également membre du comité de pilotage du réseau UDPN, au sein duquel elle a dirigé, avec Emmanuelle André, le programme Technological Uncanny.

 

Myriam Boussahba-Bravard est spécialiste de l’histoire des femmes et du genre durant le XIXème siècle anglais, de l’histoire de la citoyenneté britannique, ainsi que de la discussion entre histoire du suffrage et celle du suffragisme. Elle s’intéresse aussi à la presse et aux magazines anglais 1850-1914. Elle travaille actuellement sur le premier internationalisme féminin, plus spécialement celui des Anglaises avant 1914, et sur les femmes dans les expositions internationales. Elle amorce un nouveau projet sur les masculinités et l’écriture de soi à la veille de la Première Guerre Mondiale.

 

Thomas Constantinesco est spécialiste de littérature américaine (1776-1916). Ses travaux croisent aussi bien la littérature que la philosophie, l’histoire, ou les humanités médicales. Il vient d’obtenir une bourse Marie Skłodowska-Curie de l’Union européenne dans le cadre du programme Horizon 2020 ; le projet s’intitule « Suffering America: Writing Pain in Nineteenth-Century United States Literature » et porte sur l’expérience de la douleur dans la littérature américaine, d’Emerson à Henry et Alice James. Ce projet débouchera sur une monographie.

 

Laetitia Coussement-Boillot est spécialiste de littérature anglaise de la première modernité (16e-17e siècles), de William Shakespeare et Lady Mary Wroth, et des femmes auteures en Angleterre aux 16e et 17e siècles. Elle participe actuellement à l’encyclopédie en ligne « Les objets de la littérature baroque : littérature et culture matérielle dans les Iles britanniques et la France de la première modernité », et vient de publier des articles sur The Dutchess of Malfi de John Webster.

 

Emmanuelle Delanoë-Brun, MCF

Emmanuelle Delanoë-Brun est spécialiste d’études visuelles (cinéma, séries télévisées), de représentations de genre, de culture populaire et de littérature américaine. Elle vient de publier un article « De Cagney and Lacey à Rizzoli & Isles : variations féministes du duo féminin dans la fiction sérielle policière » dans la Revue française d’études américaines. Elle participe également au volume collectif Frontières du littéraire, et plus particulièrement sur un chapitre intitulé « Les confins du littéraire : de la scène ouverte au jeux vidéo, essai de cartographie médiatique », avec Clémence Folléa.

 

Bénédicte Deschamps est spécialiste de l’histoire de l’immigration aux Etats-Unis, en particulier des Italo-Américains, ainsi que de la presse ethnique et de l’eugénisme aux Etats-Unis. Elle travaille actuellement sur l’émigration politique italienne aux Etats-Unis au XIXème siècle et son ouvrage La presse italo-américaine du Risorgimento à la Grande Guerre va bientôt paraître.

 

Mathieu Duplay est spécialiste de littérature américaine au 19e et 20e siècles, de littérature canadienne anglophone, d’études théâtrales, ainsi que d’esthétique et de musicologie. Il rédige actuellement un ouvrage consacré aux ouvrages scéniques (opéras, oratorios, comédie musicale) du compositeur américain John Adams et s’intéresse à une série d’auteurs dont l’activité se situe au confluent de la littérature, de la musique et du théâtre (John Cage, Steve Reich, Stephen Sondheim, Tony Kushner).

 

Clémence Folléa est spécialiste de littérature et société victoriennes, de l’expérience narrative et de l’immersion des jeux vidéos, ainsi que de la culture web. Son article « Videogames’ Specific Forms of Immersion into the Past, Present, and Future: Experiencing Progress in American McGee’s Alice (2000) and Alice: Madness Returns (2011) » a été accepté pour le volume collectif Contemporary Victoriana à paraître l’année prochaine. Elle participe également au volume collectif Frontières du littéraire, et plus particulièrement sur un chapitre intitulé « Les confins du littéraire : de la scène ouverte au jeux vidéo, essai de cartographie médiatique », avec Emmanuelle Delanoë-Brun.

 

Ariane Hudelet est spécialiste de cinéma, de séries télévisées, d’arts visuels, d’intermédialité et d’esthétique audiovisuelle. Elle travaille actuellement sur les évolutions esthétiques des séries télévisées américaines, en particulier les « dramas », depuis 1999. S’attachant à ce qui a souvent été appelé le « troisième âge d’or » des séries télévisées américaines, ou encore « la télévision complexe » (J. Mittell), sa recherche explore les choix esthétiques des séries télévisées en lien avec les mutations des modes de production et de réception, ainsi que des technologies de l’image.

 

Abigail Lang est spécialiste de poésie américaine, de questions de poétiques, d’échanges littéraires et culturels entre la France et les Etats Unis. Elle travaille actuellement sur un ouvrage portant sur les rapports franco-américains en poésie depuis 1970, ainsi que sur l’ouvrage A Collective History of American Poetry and Poetics, avec Vincent Broqua et Olivier Brossard.

 

Lynn S. Meskill est spécialiste du théâtre des XVI-XVIIe siècles. Elle travaille actuellement sur un livre traitant de la fortune dans l’œuvre de Shakespeare. Elle prépare également la traduction et l’édition critique d’un traité proto-féministe de Marguerite Buffet, Eloges, 1668, et la rédaction d’un article « Réception du théâtre de 17e siècle dans l’oeuvre de Gordon Craig (1872-1966) ».

 

Les intérêts de Stéphanie Prévost recouvrent la politique intérieure, impériale et étrangère britanniques sur le long XIXème siècle, en particulier les relations britannico-ottomanes et les représentations de l’Orient. Son projet actuel (British Liberals and the Eastern Question (1875-1915)) interroge la centralité de la Question d’Orient dans l’imaginaire politique libéral, notamment pour celles et ceux qui au sein de ce parti en proposaient une lecture genrée afin de poursuivre leur combat pour l’émancipation des femmes.

 

Cécile Roudeau est spécialiste de littérature américaine, des femmes écrivains au XIXème siècle, de régionalisme, des liens entre littérature politique et histoire, et enfin d’humanités environnementales. Elle a récemment dirigé un ouvrage avec Agnès Derail, Whitman, feuille à feuille.

 

Jean-Christian Vinel est spécialiste de l’histoire politique des Etats-Unis au XXème siècle, de l’histoire des relations professionnelles et du droit du travail, XIX-XXème, de l’histoire des mouvements conservateurs depuis le New Deal et de l’histoire de l’Etat. Il travaille actuellement à la rédaction d’un livre intitulé « Reaction At Work : The Right, Labor, and the Making of the New Gilded Age, 1935-2008 », qui entend proposer une nouvelle interprétation de l’histoire du travail aux Etats-Unis. Il partage avec Clarisse Berthézène et d’autres un projet de recherche comparatif sur l’histoire des classes populaires au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en France.

 

DOCTORANTS & POSTDOCTORANTS

 Nicolas Garnier travaille actuellement sur sa thèse intitulée « In Him, there is no male or female: le statut des femmes missionnaires britanniques au sein de la China Inland Mission : innovation, pragmatisme et conformisme, 1875-1914. », sous la direction de Myriam Boussahba-Bravard.

 

  • Muriel Gresler

Muriel Gresler a soutenu sa thèse en 2018, intitulée « Au secours des filles perdues, punies, déchues » : les enjeux de trois associations, la Maison de refuge, le Pénitencier pour femmes et le Refuge du Saint Sauveur, Liverpool (1890-1914). », sous la direction de Myriam Boussahba-Bravard.

 

  • Augustin Habran

Augustin Habran a soutenu sa thèse en 2017, intitulée « Les nations indiennes du sud-est des États-Unis (1815-1861) : identité, souveraineté et stratégie mimétique à l’épreuve du déplacement », sous la direction de Marie-Jeanne Rossignol.

 

Ali Hatapçi travaille actuellement sur sa thèse intitulée « Vulgarisation scientifique dans/par les périodiques britanniques au dix-neuvième sciecle (c.1860-c.1880) », sous la direction de Myriam Boussahba-Bravard.

 

Marion Leroch travaille actuellement sur sa thèse intitulée « La citoyenneté à l’épreuve des corps : la campagne nationale et internationale contre les Contagious Diseases Acts et son héritage immédiat, 1864-1914 », sous la direction de Myriam Boussahba-Bravard.

 

 

 

 

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