09 juin 2022 - 15 h 00 min - 17 h 00 min
9 juin de 15 à 17h.
« Les Voies négatives de l’écriture de Samuel Beckett »
Séance organisée par Lydie Parisse
Invité Llewellyn Brown.
Écrire/interpréter le spirituel en littérature. Quelques outils méthodologiques
Séminaire LARCA – Axe « Frontières du littéraire », organisé par Claude Le Fustec
Séminaires à l’initiative du réseau Theorias : https://intranet.univ-rennes2.fr/ace/reseau-theorias
La séance aura lieu à l’Université de Paris, UFR Études Anglophones, Bâtiment Olympe de Gouges, Place Paul Ricœur, Paris 13e, Salle OdG 830. Elle sera accessible en mode virtuel :
Participer à la réunion Zoom
https://univ-tlse2.zoom.us/j/8642301920
ID de réunion : 864 230 1920
Participer via Skype Entreprise
https://univ-tlse2.zoom.us/skype/8642301920
Le code secret est 440660
Lydie Parisse est MCF HDR à l’Université de Toulouse 2, Laboratoire PHL-EA4601. Elle est également écrivaine et metteuse en scène.
Llewwellyn Brown est professeur agrégé et directeur de la série “Samuel Beckett” aux Classiques Garnier, dans la “Bibliothèque des Lettres modernes”.
Cette séance aura pour objectif de croiser plusieurs approches de l’oeuvre de Samuel Beckett, dans la critique francophone comme anglophone, de manière à dégager la pertinence de la notion de “voie négative” appliquée à son écriture. Il ne s’agit pas ici de ramener l’auteur au domaine de la croyance ou de la conviction religieuse, mais d’identifier, dans un cadre laïc, en quoi sa démarche s’empare de figures et de préoccupations qui sont celles de la spiritualité, dans le cadre d’une recherche qui se confronte aux limites de l’humain, aux limites du langage, aux limites du savoir. Par “voie négative”, nous entendons la relation à l’inconnaissable telle qu’elle a été formulée dans la théologie médiévale.
Dans un premier temps, Lydie Parisse évoquera quelques hypothèses sur la question de la voie négative comme donnée structurelle en relation avec le processus d’écriture beckettien, en reprenant des éléments de ses livres : La parole trouée. Beckett, Tardieu, Novarina (Classiques Garnier, “Bibliothèque des Lettres Modernes”, réed 2019) et Les Voies négatives de l’écriture dans le théâtre moderne et contemporain (Classiques Garnier 2019).
Dans un second temps, Llewwellyn Brown s’attachera à explorer les influences du quiétisme et du bouddhisme sur l’univers de Beckett, en évoquant notamment deux récentes études parues dans le cadre de la critique anglophone : celle de Andy Wimbush. Still: Samuel Beckett’s Quietism (Stuttgart, Ibidem Verlag, “Samuel Beckett in Company”, vol. 7, 2020. 290 pp.) et celle de Angela Moorjani, Beckett et le bouddhisme (Cambridge University Press, 2021).