Disorder

Histoire sociale des mouvements punk et post punk

Dirigé par Paul Edwards, Elodie Grossi et Paul Schor
Editeur : Éditions Mélanie Seteun
Parution : 2019-10-16 10:37:41
Nombre de pages : 406

Publication | Table des matières | Critiques

Résumé

Les années 1970 et 1980 virent l’émergence de deux mouvements consécutifs, identifiés sous leur forme consacrée « punk » et « post-punk ». Ces courants artistiques sont apparus d’abord aux États-Unis et en Europe et ont engendré rapidement des sous-cultures dans le monde entier. Cet ouvrage présente des contributions qui couvrent quatre décennies et trois continents, avec des études de cas sur des zones bien connues comme sur d’autres qui le sont moins (ex-Yougoslavie, Chine…), en ayant recours aux diverses méthodologies des sciences sociales (ethnographies des publics, archives, entretiens, analyse spatiale, etc.). Dépassant le cadre de l’apparition des mouvements punk et post-punk, les auteurs présentent des éclairages originaux qui permettent de comprendre ces gestes artistiques inscrits dans des contextes sociaux et politiques. Ce travail collectif propose des analyses des expériences des divers acteurs de ces scènes comme autant de manières de comprendre les sociétés contemporaines, tout en s’interrogeant sur la réception académique de ces mouvements.

Table des matières

  • “Introduction. Punk is Dead, Long Live Punk and Post-Punk ! Faire une histoire sociale des mouvements punk et post-punk au xxie siècle” par Paul Edwards, Élodie Grossi et Paul Schor
  • “Les micro-mobilisations du punk britannique, 1975-76” par Nick Crossley
  • “While the world was dying, did you wonder why ? Le punk, la politique et les (fan)zines britanniques, 1976-1984” par Matthew Worley
  • “Le fanzine DIY comme élément de structuration des réseaux punk” par Samuel Étienne
  • “Sid Vicious Is Irrelevant. Entretien avec Steve Shepherd”
  • “Comment échapper à l’ennui : la scène punk suisse face au dilemme des mobilisations (1976-1982)” par Pierre Raboud
  • “« Enactment » du gothique à Milan (Italie) : réappropriations locales d’une sous-culture transnationale dans les années 80” par Simone Tosoni
  • “Huligani dangereux : imaginaires « new punk wave » entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest” par Djordje Sredanovic
  • « Soul of Chinese Cops ». Les punks chinois face à la police, par Nathanel Amar
  • « Si l’on n’écrit pas notre histoire, ce sera, comme d’habitude, les rock-critics et les ennemis qui l’écriront ». Entretien avec Marsu
  • “Conditions sociales d’entrées et vieillissement politico-artistique dans l’espace punk « indépendant » français” par Pierig Humeau
  • “Musiques « post-industrielles » en France dans les années 1980 : une scène épistolaire” par Christophe Broqua et Vincent Douris
  • “Faire l’histoire d’un groupe de rock. OTH, 1976-1991” par Thomas Loué
  • “Guérillas urbaines : la politique (sans posture) des premiers punks de San Francisco” par Michael Stewart Foley
  • “Rêves du sous-sol (Dreams from the basement)” par Daniel Makagon
  • « Doing our own thing » : la légende Postcard de Glasgow et l’attitude de la jeune Écosse, par Laurence Estanove
  • “Le wagon 1997-2004 (Saint-Brieuc) : habiter la scène pour rendre le monde vivable” par Djemila Zeneidi

Critiques

  • “This important volume from an authoritative international team of authors sheds significant new light on the comparative development of post-war Conservatism in the western world.”
    – Stuart Ball, Professor Emeritus, University of Leicester, UK
  • “The rich essays collected in this illuminating volume show that the rise of right-wing politics in the United Kingdom, the United States, and France since the 1970s was a remarkably transnational phenomenon. As they attacked social democracy and cultural pluralism, right-wing movements borrowed ideas, visions, vocabularies, and tactics from each other, adapting them to their own national idioms and using advances in one country to win advances elsewhere. Anyone interested in confronting the problems that have proliferated in the wake the right’s reconfiguration of politics – surging inequality, belligerent ethno-nationalism, worker disempowerment and insecurity, and lost faith in the capacity for democratic self-government – has much to learn about the origins of these problems from this important book.”
    – Joseph A. McCartin, Georgetown University, USA, author of Collision Course